Les croyances limitantes : comment s'en libérer?
- Mélanie Canton Chant et Sophro

- 28 sept.
- 3 min de lecture
Illustration : Les Petits Dessin de Marjorie
Dans un précédent article, je vous parlais des pensées parasites, ces petites phrases récurrentes qui occupent notre esprit et créent stress, doute ou culpabilité.
Les croyances limitantes sont leurs grandes sœurs : elles s’installent plus profondément, façonnent notre vision du monde et de nous-mêmes, et conditionnent nos choix de vie.
D’où viennent les croyances limitantes ?
En psychologie, les croyances limitantes sont considérées comme des schémas de pensée rigides.
Elles se construisent souvent dans l’enfance ou l’adolescence, sous l’influence de notre éducation, de notre environnement social et de nos expériences vécues.
Quelques exemples de mécanismes :
Apprentissage et répétition : si l’on entend régulièrement « Tu n’es pas fait pour ça », le cerveau finit par l’intégrer comme une vérité.
Biais cognitifs : notre esprit retient davantage les expériences qui confirment nos peurs et nos doutes, renforçant ainsi la croyance initiale.
Besoin de sécurité : paradoxalement, ces croyances limitantes nous protègent d’un danger perçu (peur de l’échec, peur du rejet), mais au prix de notre épanouissement.
Elles deviennent alors une zone de confort psychologique : connue, rassurante, mais étriquée et frustrante.
Quelques exemples de croyances limitantes
« Je ne mérite pas le bonheur. »
« Je n’ai pas de talent, je ne réussirai jamais. »
« Si je me montre tel que je suis, je serai rejeté. »
« Je suis trop vieux/vieille pour changer. »
Toutes ces phrases, que nous tenons pour vraies, sont en réalité des constructions mentales et non des vérités absolues.
Comment un travail sur soi aide à les dépasser
La sophrologie en fait partie et agit directement sur les trois dimensions affectées par ces croyances : le corps, les émotions et les pensées.
Par la respiration et la détente, on apaise le stress généré par la peur de l’échec ou du jugement.
Grâce à des exercice de visualisation de situations on apprend à mieux comprendre ces croyances, d'où elles viennent et comment les appréhender autrement. Notamment, via la visualisation positive, on apprend à se projeter dans des situations de réussite, et à reprogrammer notre cerveau pour ouvrir de nouvelles perspectives. On reconditionne.
Avec la prise de conscience corporelle, on retrouve un sentiment d’ancrage, de stabilité et de légitimité.
En travaillant régulièrement, on ouvre la porte à de nouvelles croyances aidantes : *« J’ai le droit d’essayer », « Ma voix mérite d’être entendue », « J’ai des ressources en moi ».
Le chant : un outil d’affirmation et de libération
Le chant complète merveilleusement ce travail psychocorporel :
Il invite à oser s’exprimer, au-delà des jugements intérieurs et extérieurs.
Il libère la voix, mais aussi les émotions coincées derrière les croyances.
Il nourrit la confiance en soi : chanter, c’est se permettre d’occuper l’espace et de se montrer tel qu’on est.
Il transforme l’expérience en joie et en énergie : en chantant, on incarne physiquement la liberté de dépasser ses limites.
Un atelier pour expérimenter
C’est pourquoi je propose bientôt un atelier dédié aux croyances limitantes, mêlant sophrologie et chant.
Le weekend stage des 1er 2 novembre reprendra aussi cette notion des croyances limitantes!
Au programme :
Identifier nos croyances et comprendre comment elles agissent en nous.
Utiliser la sophrologie pour s’en libérer progressivement.
Expérimenter la puissance du chant comme levier d’affirmation et d’épanouissement.
Un moment pour explorer, transformer et surtout oser, dans un cadre bienveillant et ludique.
A bientôt!
Mélanie.















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