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Le bouquin du mois : "Quelqu'un à qui parler". Plus qu'un roman graphique, une invitation à se relier à notre enfant intérieur

Dernière mise à jour : 26 sept.


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Une nouvelle rubrique : les lectures inspirantes ✨

Ce mois-ci, j’inaugure une toute nouvelle rubrique que j’ai intitulée "Les lectures inspirantes".


Et pour la première, j’ai choisi de vous parler d’un roman graphique qui m’a profondément touchée : Quelqu’un à qui parler de Grégory Panaccione, d’après le livre de Cyril Massarotto.

Publié aux éditions Le Lombard, ce récit, récompensé par le Prix Landerneau BD 2021, nous entraîne dans une exploration sensible de la solitude, de l’identité et du lien avec nos rêves d’enfance.


Une histoire universelle et intime

Pourquoi avoir commencé cette rubrique avec ce roman graphique ?

Tout simplement parce que son histoire est venue résonner en moi.

Elle a réveillé des souvenirs personnels, mais aussi des échos des vies de nombreuses personnes que j’ai croisées et accompagnées.


Qui n’a jamais douté de la direction que prend sa vie ?

Qui n’a jamais ressenti ce besoin de renouer avec l’enfant que l’on a été, avec ses élans, ses envies, ses idéaux parfois mis de côté, oubliés, ou volontairement rangés dans un coin de nous-mêmes ?


L’histoire met en scène Samuel, un homme de 35 ans traversant une période de grand vide intérieur.

Le soir de son anniversaire, un geste étrange et presque absurde lui vient : composer le numéro de téléphone qu’il connaissait par cœur étant petit. À l’autre bout du fil, il tombe… sur lui-même, à dix ans.

De fil en aiguille, une conversation s’installe entre l’adulte désabusé et l’enfant plein de rêves. Ce dialogue devient un miroir, parfois tendre, parfois douloureux, qui pousse Samuel à regarder en face ses regrets mais aussi ses possibles.


Une invitation à l’introspection

Ce récit, sous des airs simples, nous conduit à réfléchir à nos propres chemins de vie.

Il nous interroge : que reste-t-il de nos rêves d’enfant ?

Peut-on encore leur faire une place une fois adulte, malgré les blessures, les renoncements et les responsabilités ?


Le dessin au service de l’émotion

Ce qui rend cette adaptation si singulière, c’est évidemment le talent de Grégory Panaccione.

Son trait expressif, vivant, parfois presque brut, donne une intensité rare aux silences et aux regards.

Les planches muettes, qu’il affectionne, laissent parler les émotions sans un mot, et plongent le lecteur dans une expérience à la fois visuelle et intérieure.


Une œuvre reconnue et saluée

La critique a largement souligné la réussite de cette adaptation.

Grégory Panaccione parvient à conserver l’esprit du roman de Cyril Massarotto tout en y insufflant une identité graphique qui lui est propre.

L’obtention du Prix Landerneau BD 2021 n’est d’ailleurs pas un hasard : ce livre allie puissance narrative et justesse artistique.


Mon ressenti de lectrice

J’ai lu ce roman graphique d’une traite.

Il m’a laissé une impression délicate, faite de douceur, de tendresse et de légèreté, tout en m’invitant à un vrai retour sur moi-même.

C’est une lecture qui peut autant bercer que questionner, selon le moment où on la reçoit. Mais une chose est certaine : elle ne laisse pas indifférent.

Si vous cherchez une lecture qui touche le cœur autant que l’esprit, je vous recommande vivement ce roman graphique.


Bonne découverte et… bonne lecture ✨


À très bientôt,Mélanie

 
 
 

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