Je viens par ce post remettre à sa juste place ma profession de Sophrologue après avoir été, pas plus tard qu'hier, assimilée à une profession signalée comme à risque de dérive sectaire par un contact.
Je réagis et je partage ma réaction car si cette personne m'a fait part de son opinion directement, je sais que malheureusement elle n'est pas la seule à penser cela.
Depuis maintenant 10 ans que je suis Sophrologue, je me fais un devoir de communiquer sur ce qu'est réellement la sophrologie et j'ai bon espoir de réussir à contre-carrer les opinions péjoratives (métier de "perchés", "monde des bisounours" etc...) et les soi-disant Sophrologues et autres professionnels du bien-être qui jouent au gurus et abusent de la confiance des personnes qu'ils accompagnent.
Que cela soit dit : la sophrologie est une méthode pratico pratique, autonomisante qui n'a rien d'ésotérique ou de mystique!! Elle peut être assimilée à une philosophie de vie pour certains mais elle est sérieuse, applicable à des cas concrets et réellement efficace.
En santé, sport, entreprises, éducation, bien-être, développement personnel...par le biais d'exercices, elle a pour vocation de donner des clés, des axes de réflexions, une approche de soi plus confiante, plus sereine, des moyens de se détendre, ou encore de se préparer à des évènements...
Quel que soit le pourquoi on va voir un Sophrologue, la finalité est de gagner suffisamment en autonomie pour ne plus avoir besoin de lui.
Notez également qu'en cas de maladie physique ou mentale, la sophrologie ne peut en aucune façon se substituer à la médecine allopathique. Elle est en revanche d'une aide précieuse.
Et selon moi, c'est valable pour toutes les thérapies : un bon thérapeute doit accompagner les personnes à l'autonomie et non pas à la dépendance. Il doit connaître la limite de son champs d'actions et savoir réorienter si besoin vers un autre professionnel.
Le métier de Sophrologue est malheureusement un métier peu encadré à ce jour : même une personne non diplômée peut s'installer en tant que Sophrologue. Il faut donc être vigilant car ce n'est pas un métier que l'on improvise.
Une vraie formation est nécessaire. Elle doit s'établir sur un laps de temps suffisamment conséquent pour que la personne puisse expérimenter elle-même la sophrologie, s'imprégner de la méthode, identifier les impacts, apprendre à accompagner les personnes, savoir appliquer des filtres de neutralité, orienter vers un psychologue ou psychiatre si nécessaire...
Je ne viens pas dans ce post juger les méthodes et approches que certains proposent, ni les personnes qui s'orientent vers les différents courants proposés dans le milieu du bien-être.
Je souhaite seulement faire valoir ma profession pour ce qu'elle est et qu'enfin elle soit reconnue à sa juste valeur.
Je vous remercie d'avoir pris la peine et le temps de me lire et peut-être de relayer ce post afin de faire du bien à ce beau métier qu'est celui de sophrologue.
A bientôt.
Mélanie.
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